Journée coopérative – CM1/CM2

Le mois de novembre, c’est bien connu, est celui où le mot « harcèlement Â» résonne dans les médias, ce mot qui inquiète les parents car il est tellement utilisé qu’il serait facile de penser que tous les enfants le vivent. A l’école du Centre, l’équipe enseignante a décidé de contrer les idées reçues. Tout d’abord, fort heureusement, très peu d’enfants sont concernés par une situation de harcèlement, et surtout, on dispose aujourd’hui d’outils pour le traiter et de méthodes pour le prévenir. Parmi celles-ci, les enseignantes sont persuadées de l’importance de développer les compétences sociales tout au long de la scolarité. Il s’agit d’apprendre aux enfants, dès le plus jeune âge, de l’importance de l’autre. Progressivement, les petits apprennent à s’exprimer, à s’écouter, à avoir de l’estime pour eux-mêmes, pour les autres, et à tenir compte d’autrui. En cas de conflit, ce qui arrive naturellement lorsqu’on vit en société, on peut utiliser des techniques permettant à chacun d’exprimer ses ressentis et développer l’empathie. Mais surtout, à l’école, on peut construire la notion d’action collective à travers des projets de classe fédérateurs. Ces derniers montrent à tous que chacun est important et peut apporter, grâce à ses idées, des améliorations au projet d’origine.

Mais tout cela s’apprend, et il faut du temps.

Parfois, des actions ponctuelles permettent de (re)mettre en avant la coopération comme ciment de la citoyenneté. Donc, à l’occasion de la journée nationale contre le harcèlement, quoi de mieux que de rappeler que la coopération prévient toute forme de discrimination ? C’est le parti pris de l’équipe de l’école du Centre. Ce mardi 19 novembre, les élèves de CM1-CM2 ont ainsi pu bénéficier d’une journée banalisée pour réfléchir et éprouver les intérêts du travail collectif. Des ateliers divers ont été proposés aux enfants, en partenariat avec l’Office Central de la Coopération à l’Ecole du Puy-de-Dôme, association agréée par l’Education nationale. Après chaque atelier, les élèves sont amenés à réfléchir à son intérêt, à ce qu’il lui a appris. Une pause bienvenue qui permet d’anticiper les comportements les plus souhaitables à l’école. Un peu comme un exercice d’entraînement, qui nous assure de mieux savoir réagir ensuite « dans la vraie vie Â» si la situation se présente réellement.

En fin de journée, les élèves font le point sur ce qui a été appris, compris, vécu : coopération, mais aussi entraide, encouragements, écoute, soutien, honnêteté, médiation… De quoi se donner envie de transmettre les nouvelles connaissances, parce qu’évidemment, les élèves se rendent compte de l’importance de les partager. Alors, pour la suite, comment s’y prendre ? Une affiche ? Trop petit. Un slogan ? Déjà fait. Une émission radio ? Pourquoi pas ? Et si on écrivait une chanson sur la coopération, qu’on pourrait ensuite diffuser ? Et d’ailleurs, on pourrait même demander à la mamand d’A., qui connaît la langue des signes, de nous la traduire ! Ainsi, la boucle est bouclée : coopération, solidarité, inclusion, le vivre, faire et apprendre ensemble contribue donc bien à donner sa place à chacun, et nul doute que ces élèves l’ont bien compris.

L’équipe enseignante tient à remercier chaleureusement Julie POUMARAT, enseignante détachée auprès de l’OCCE 63, ainsi que Camille, ancienne enseignante, bénévole de cette association, qui nous ont accompagnés lors de cette journée. Elle remercie également les parents d’élèves qui ont pu les rejoindre et profiter de ces ateliers, tout en donnant un petit coup de main : Muriel, Séverine, Emilie et Sophie.

Journée coopérative – 9 novembre

Parler du harcèlement à l’école, c’est d’abord permettre à chaque élève de trouver sa place dans un collectif bienveillant. C’est en ce sens que les élèves de CM1/CM2 ont travaillé lors de la journée nationale de lutte contre le harcèlement en milieu scolaire.

Lors de cette journée banalisée autour de la coopération, les élèves de CM1/CM2 ont participé à divers ateliers : jeux coopératifs, écriture collective, lecture-discussion, conseils d’élèves, création d’affiche… Tout était pensé pour que les enfants prennent conscience de l’intérêt d’apprendre à vivre ensemble pour que chacun se sente bien à l’école. Les ateliers ont été pensés et mis en oeuvre de manière collégiale avec la psychologue scolaire du RASED et l’Office Central de la Coopération à l’Ecole (OCCE 63). Nous tenons à remercier ces partenaires, auxquels se sont joints quelques parents disponibles, qui nous ont apporté leur aide.

Tout cela a donné lieu à de nombreuses idées, comme autant de rebonds qui permettront à la classe de continuer à réfléchir, agir, se construire. Entre discussions à poursuivre et écrits à faire évoluer, nos élèves pourraient bien encore avoir des choses à nous dire !

A suivre donc sur notre fil d’information.